Président de la Fédération française de football depuis juin 2023, Philippe Diallo a réagi ce jeudi, par médias interposés, aux insinuations portées par son prédécesseur Noël Le Graët.
Deux ans après, le torchon brûle toujours entre Philippe Diallo et Noël Le Graët. Dans un entretien accordé au Figaro ce jeudi, l’actuel président de la FFF a répondu aux propos tenus plus tôt dans la semaine par son prédécesseur de 83 ans.
D’après Noël Le Graët, la Fédé ne l’a pas assez soutenu lors de l’ouverture d’une enquête préliminaire pour harcèlement sexuel et moral (qui l’avait contraint à la démission en février 2023), ni au moment de son classement sans suite en octobre dernier.
“Je regrette simplement que le comex de la Fédération n’ait pas eu une communication pour dire qu’il était soulagé pour moi. J’aurai du mal à guérir de cela”, a-t-il commenté dans L’Équipe mardi.
Diallo ne veut plus “polémiquer”
Le Guingampais a alors visé son successeur Philippe Diallo, dont il estime qu’il a profité de cette crise sans être reconnaissant envers lui, comme il l’avait fait en fin d’année dernière. “J’imaginais que l’homme que j’ai mis à cette place m’aurait peut-être fait l’honneur de mieux me traiter, a-t-il regretté. Mais c’est comme ça. Je vais aller en guerre contre qui? Cela changerait quoi? Je ne suis pas rancunier et je n’ai plus l’âge de perdre du temps.”
Pour l’actuel dirigeant du football français, ces insinuations n’ont pas lieu d’être et la réconciliation entre les deux hommes est encore loin. “Je n’ai pas envie de polémiquer mais je voudrais simplement dire qu’il y a ce qu’il dit… et la réalité, a-t-il rappelé. Malheureusement l’écart est grand entre les deux.
Et d’ajouter: “Je ne partage ni de près, ni de loin, les appréciations portées par Noël Le Graët sur la période où il a été président, ma relation avec lui, ou les prétendues actions que j’aurais pu mener à son encontre. Tout cela est faux.”