Ils sonnent la contre-offensive. Toyota et Volkswagen, respectivement numéros un et deux de l’automobile mondiale, ne sont pas venus les mains vides au salon de l’automobile de Shanghai, qui ouvre ses portes ce mercredi. L’événement constitue, à leurs yeux, une occasion pour tenter de se relancer en Chine, le plus grand marché du monde. Ils souffrent, depuis plusieurs années, de la concurrence de leurs homologues chinois, très en avance dans les voitures électriques.
Le géant allemand Volkswagen, qui a vu ses ventes reculer de pas moins de 7,1 % à 640 000 unités en Chine au premier trimestre, entend arrêter cette hémorragie. Le groupe de Wolfsburg, qui s’est fait ravir l’an dernier son leadership dans le pays par BYD, a annoncé le lancement de « plus de 30 nouveaux modèles » dans l’empire du Milieu d’ici à la fin 2027, dont 20 voitures électriques et hybrides. « Ici débute notre plus grande offensive dans l’histoire de la voiture électrique », a claironné Ralf Brandstätter, le patron de la filiale chinoise de Volkswagen, lors d’une conférence de presse ce mardi.