Comme prévu et malgré la suspension pendant trois mois de l’augmentation des droits de douane américains, Giorgia Meloni sera reçue par Donald Trump le 17 avril prochain. L’occasion, dit-elle, de discuter des relations bilatérales entre les deux pays et de signer quelques accords très perso notamment sur l’achat de gaz naturel liquéfié (GNL) américain et de l’armement.
Il y a deux jours à peine, le dilemme était cornélien pour Giorgia Meloni qui s’apprête à s’envoler pour Washington où elle a rendez-vous avec Donald Trump le 17 avril prochain. Que fallait-il faire ? Agir exclusivement au nom de l’Italie pour obtenir une ristourne sur les droits de douane ou rouler pour l’Europe tout entière ?
Dans les chancelleries européennes et surtout à Paris, cette rencontre inquiétait d’ailleurs passablement les dirigeants, qui se demandaient en coulisses ce que trafiquait l’Italienne et quelles étaient ses véritables intentions. Des bruits ont commencé à circuler et la rumeur a enflé au point que le ministre des Affaires étrangères italien Antonio Tajani a estimé qu’il fallait intervenir pour calmer le jeu. « Le gouvernement italien entretient de bonnes relations avec l’administration Trump et notre travail pourrait être utile pour convaincre les Américains de parvenir à une solution positive », a ainsi déclaré l’ancien président du Parlement européen pour rassurer les partenaires de l’Italie.