Ce mardi, une mobilisation inédite a rassemblé les mécontents des lignes ferroviaires Toulouse-Paris et Clermont-Paris dans la capitale. Le point culminant d’une colère qui ne cesse de croître face à la détérioration de connexions indispensables pour ces territoires. Une catastrophe prouvée par les chiffres.
Chirac et Giscard réunis pour le même combat. Du moins, leurs enfants Claude, conseillère départementale de la Corrèze et Louis, maire de Chamalières. Tous deux se sont retrouvés, ce mardi, avec plusieurs centaines d’élus, de syndicalistes et d’usagers, sur le parvis de la gare d’Austerlitz. Au terminus de deux trains de la colère qui se sont élancés, tôt dans la matinée, de Cahors et de Clermont-Ferrand. « Le centre de la France, le Sud-Ouest et le Massif central ne sont pas des territoires de seconde zone. L’État doit prendre conscience que la situation actuelle nuit gravement à la mobilité et à leur santé économique et touristique », a résumé Patrick Wolff, président d’Objectif Capitales, l’un des collectifs organisateurs de cette manifestation. Avant la réception d’une délégation au ministère des Transports.