Au cours des 100 premiers jours de son second mandat, Donald Trump a tantôt suscité la sidération tantôt la colère du reste du monde. Assaillis d’annonces et de décrets, nombreux ont été les rationnels à tenter de comprendre le président américain en déchiffrant les matrices idéologiques de ses conseillers. Peter Navarro, Stephen Miran, Kevin Roberts, Mark Burns… Ils sont « les cerveaux », les « architectes », les éminences grises de la Maison-Blanche et murmurent à l’oreille du président. Cette curiosité pour ceux qui entourent l’homme le plus puissant du monde est la poursuite de l’interrogation du premier mandat : « Y a-t-il des adultes dans la pièce ? » Les revirements incessants sur la politique douanière et les annulations à répétition de décisions politiques par la justice incitent également à se poser cette question.