Alors qu’une grande partie des pays occidentaux ont banni leur utilisation, les armes à sous-munitions, qui quadrillent une large zone d’engins explosifs, sont toujours utilisées, notamment en Ukraine, par les deux camps. Mais les victimes sont très largement des civils, comme en témoigne l’attaque du 17 avril à Kharkiv.
Imaginez une bombe… qui en contient plusieurs centaines d’autres, plus petites. C’est ce type d’arme, dite à « sous-munitions », qui s’est abattu sur la ville ukrainienne de Kharkiv, dans la nuit du jeudi 17 au 18 avril, selon le maire Igor Terekhov. Déjà deux morts et près d’une centaine de blessés sont à déplorer dans cette « zone densément peuplée ». Interdites par le traité d’Oslo depuis 2008, signé par une majeure partie des États occidentaux – pas la Russie, ni la Chine, ni les États-Unis – ces armes font, à long terme, principalement des victimes civiles, et font régner la terreur sur le champ de bataille.