Alors que Donald Trump exerce une pression croissante pour parvenir rapidement à une cessation des hostilités, multipliant les signes d’impatience vis-à-vis de Kiev et de Moscou, Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine, souligne l’importance des prochains jours. Le président américain a rencontré samedi à Rome son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, en marge des funérailles du pape François, et a émis des doutes sur la volonté de Vladimir Poutine de régler le conflit.
Le secrétaire d’État a insisté sur le fait qu’« il n’y a pas de solution militaire à cette guerre », appelant à un règlement négocié dans lequel « chaque partie devra faire des concessions ». Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale, a confirmé dimanche sur Fox News qu’« un certain nombre de discussions sur le territoire » avaient eu lieu entre Kiev et Moscou, sans en préciser les termes.
Donald Trump, dans un entretien à Time publié vendredi, a assuré que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule annexée en 2014, et dont la reconnaissance comme territoire russe serait évoquée dans la proposition américaine, selon plusieurs médias. Une option que Volodymyr Zelensky refuse catégoriquement.