Selon Le Parisien, la commission de discipline de la Fédération française de football a ouvert une enquête pour “présomption de match arrangé” concernant la rencontre de National entre Versailles et Bourg-en-Bresse, qui a eu lieu le 25 avril dernier. Les deux clubs affirment tomber des nues face à ces soupçons.
Le match opposant Versailles et Bourg-en-Bresse a-t-il pu faire l’objet d’un accord entre les deux clubs? C’est ce que cherche à savoir la commission de discipline de la Fédération française de football. D’après Le Parisien, une enquête a été ouverte pour “présomption de match arrangé” concernant cette rencontre de la 31e journée de National, qui s’est déroulée le 25 avril dernier dans les Yvelines (3-0).
Versailles, qui restait sur huit sorties sans victoire, l’a emporté largement à domicile face à Bourg-en-Bresse, qui n’avait plus rien à jouer en cette fin de championnat. Les investigations ont débuté le 15 mai après une lettre de dénonciation. La FFF prendrait cette affaire très au sérieux. Le déroulé de la rencontre et le comportement des joueurs sur le terrain feraient l’objet d’analyses approfondies.
“On ne laissera pas passer ça”, se défend Versailles
Trois joueurs de Bourg-en-Bresse seraient cités dans la procédure de la commission de discipline: le gardien, un défenseur central et un défenseur entré en jeu. Jordan Gonzalez, le coach de Versailles, passé par Bourg-en-Bresse entre juillet 2023 et janvier 2024, est également visé.
Les présidents des deux clubs ont envoyé un courrier à la FFF pour exprimer “leur stupéfaction”. “De telles accusations nuisent à notre image et notre réputation, alors qu’on est en plein développement et qu’on veut justement construire un modèle de club différent”, a confié un représentant de Versailles au Parisien. “La fédération ne nous a communiqué aucun élément, on n’a pas été entendu, ni confronté. Et tout ça est sorti sur la base d’une dénonciation anonyme? On ne laissera pas passer ça”. Si l’arrangement était avéré, Versailles et Bourg-en-Bresse s’exposeraient à de lourdes sanctions, qui pourraient aller jusqu’à une rétrogradation.