En zone mixte, l’attaquant de l’OM, auteur d’un magnifique triplé face à Brest (4-1), est revenu sur ce geste d’instinct.
Et dire qu’il n’a pas l’habitude de tenter ce genre de geste. “J’ai déjà tenté à l’entraînement quand on fait des tennis-ballons mais sinon en match… peut-être hein, je n’en ai pas souvenir, peut-être que je les ai loupés.” On ouvrira la boîte à archives pour vérifier cela, mais en attendant d’en avoir le cœur net, comment ne pas se délecter à l’infini de ce bijou qui a illuminé le Vélodrome et fait vibrer le cœur de son entraîneur, Roberto De Zerbi. Auteur d’un magnifique triplé dimanche soir, face à Brest (4-1), le talentueux Amine Gouiri a porté l’OM sur ses épaules dans un exercice de haute voltige. Isolé au milieu d’une forêt de joueurs brestois, l’ancien Rennais s’est trouvé à la réception d’un ballon un peu haut de Mason Greenwood.
Gouiri: “Je suis parti célébrer comme un fou”
Le temps de contrôler de la poitrine et de se retourner pour armer cette bicyclette, Gouiri catapultait le ballon dans les filets de Coudert. De l’autre côté du terrain, Rulli n’en revenait pas. “Je pense que c’est l’un des plus beaux buts de ma carrière, a estimé Gouiri en zone mixte à l’issue du match. Le contrôle fait la différence, je me la lève, et après, à l’instinct je tente la bicyclette, elle rentre au fond. Ce n’est pas facile, on dirait que c’est facile, mais ce n’est pas facile.” Un instant magique vécu avec une intensité rare par le Vélodrome. Pour Amine Gouiri, un instant d’éternité. “Je ne vois pas le ballon rentrer. J’entends juste les supporters et après je lève la tête, je suis parti célébrer comme un fou. Je l’ai revu sur le grand écran, c’était un moment magique”, savourait encore en zone mixte l’international algérien avec “beaucoup de fierté”.
Sous pression avant cette 31e journée, sachant que la plupart des candidats à la Ligue des champions s’étaient en plus imposés durant le week-end, l’OM a réalisé une très belle opération en dominant assez nettement Brest pour conserver sa deuxième place derrière le champion de France parisien. Mais l’écart reste infime, l’OM ne comptant que deux longueurs d’avance sur Lille, qui plus est son prochain adversaire, et trois sur Monaco. “Tout est possible”, a lui-même admis De Zerbi dimanche soir, en conférence de presse. “Le LOSC était 7e avant son match, à la fin il était 2e. Ce qui compte du début à la fin de la saison, c’est la qualité, technique, physique. Ce qui fait la différence, c’est le cœur, la tête et les attributs.” Le talent, aussi.
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