La victoire de Donald Trump aux États-Unis et l’hyperactivisme qui caractérise son début de mandat donnent des ailes aux conservateurs français. D’où vient ce nouveau souffle aux effets encore incertains ?
Un grand froid polaire s’est abattu sur les chantres de la mondialisation heureuse et de l’idéologie inclusive. Le responsable de ce phénomène, qui n’a rien à voir avec les prédictions des climatologues, s’appelle… Donald Trump. Depuis sa réélection et plus encore son investiture, le 20 janvier, début d’un activisme débridé (89 décrets présidentiels en moins de deux mois), des célébrités suivies par des millions de followers sur les réseaux sociaux disent le dégoût que leur inspire la présence du milliardaire à la tête de la première puissance mondiale.
Dégoût d’autant plus exacerbé que Donald Trump est désormais entouré de deux personnalités aux idées jugées à peine moins inquiétantes : le vice-président J.D. Vance, un fils du peuple monté en grade, athée converti au catholicisme dit identitaire, et le « haut conseiller » Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, un fou flirtant avec le transhumanisme pour ses nombreux détracteurs.