Et si les bas de laine des Français soutenaient l’effort de guerre ou plutôt de défense stratégique ? Le sénateur LR Pascal Allizard propose d’orienter l’argent du livret A vers l’industrie militaire pour se préparer à des moments difficiles. Idée pas si saugrenue et surtout pas si nouvelle. Faire appel aux épargnants pour produire en chaîne des rames et alimenter le front relève du grand classique patriotique.
L’emprunt révolutionnaire (1793)
Les monarchies européennes se coalisent contre la jeune République française. Les conventionnels n’y vont pas par quatre chemins et forcent les contribuables les plus fortunés à souscrire à des emprunts patriotiques. Une sorte d’impôt sur la fortune estampillé Robespierre, Danton et consorts mais avec la promesse de retrouver à terme le capital… érodé d’une inflation galopante.